YERATEL-JUSTICE-SANTÉ-ÉCONOMIE  
           
 

Affaire BINDER

 

 

PREMIERE PARTIE

 

Après la condamnation du docteur Laurent HALIMI le 5 mars 2012. J’ai appelé l’hôpital Saint-Louis pour me faire retirer les implants dans le service du professeur Marc REVOL, suite aux conclusions de son rapport d’expertise qui expliquait très bien l’intervention qu’aurait dû me faire le docteur HALIMI le 30 juin 2008. Le service du Pr REVOL réparait les seins des femmes en rémission de cancer avec des techniques sophistiquées. Il était expert judiciaire et il avait formé lui-même les chirurgiens qui travaillaient avec lui, je me sentais en sécurité.

 

L’hôpital Saint-Louis m’a donné une consultation avec le docteur Jean-Philippe BINDER au mois de septembre 2012, car je n’étais pas prioritaire à cause des femmes portant des implants PIP. J’ai alors appelé le docteur Jean-Philippe BINDER pour me faire opéré avant l’été, il m’a donné rendez-vous à son cabinet le 16 avril 2012.

 

A la consultation du 16 avril 2012le docteur Jean-Philippe BINDER m’a établi un devis pour une ablation d’implants mammaires avec correction de la ptose, coût de l’intervention 6 160 euros comprenant les honoraires de l’anesthésiste, le coût du bloc et les frais d’hospitalisation le tribunal m’avait remboursé 6 000 euros pour l’intervention. Le devis du 16 avril 2012 que j’ai signé le 14 mai 2012, il y avait son numéro d’inscription à l’ordre des médecins, le numéro de son assurance le cabinet Branchet et le devis était signé par le docteur Jean-Philippe BINDER.

 

Le 21 mai 2012, je me suis fait opérer à la clinique Alphan pour une ablation d’implants mammaires avec correction de la ptose. Au cours de l’intervention pendant que j’étais sous anesthésie générale, le docteur Jean-Philippe BINDER m’a remis des implants plus gros et m’a abaissé le nombril de plus de 5 cm, me laissant une cicatrice de 44 cm. Au réveil, ma vie a basculé dans l’horreur, c’était un cauchemar, impossible de me redresser complètement, pendant 14 mois je vais vivre ainsi…

 

Le devis du 16 avril 2012 présenté par Maître Lacoeuilhe est un faux, après quatre ans de procédure croyez-vous que j’aurais signé ce faux devis, juridiquement parlant ce devis n’a aucune valeur, il n’est pas signé par BINDER, pas de numéro d’inscription à l’ordre des médecins ni le numéro de son assurance…

 

Je vous expliquerai ce qui s’est passé dans le témoignage que je vais publier et pourquoi j’ai accepté qu’il répare ses crimes à l’hôpital Saint-Louis après consolidation pour ne pas m’affronter à la justice française, tous les..., seront développés dans le témoignage.

 

 

DEUXIEME PARTIE

 

Le 26 avril 2013, l’hôpital Saint-Louis m’a donné un rendez-vous avec le docteur  Jean-Philippe BINDER, le docteur BINDER a proposé de repositionner mon nombril à son emplacement habituel pendant l’ablation d’implants, j’ai refusé, je voulais juste qu’il retire les implants qu’il m’avait remis sans mon consentement, il m’a pris les photos, je suis habillée en jeans sur les photos préopératoires, ce que j’ignorais… Après la consultation, il m’a dit que les délais d’attente étaient de 8 mois à 12 mois, je suis partie en disant que je me ferrai opérer l’année prochaine quand il y aura une place. Quelques jours après la consultation à l’hôpital Saint-Louis, le docteur BINDER m’a envoyé un SMS me disant qu’il avait trouvé une place pour me retirer les implants et qu’il avait déjà réservé le bloc, qu’il fallait que j’aille signer le devis le 15 mai 2013 à son cabinet, croyant que c’était à l’hôpital à l’hôpital Saint Louis que j’allais me faire opérer, j’étais contente de cette nouvelle...

 

Le 15 mai 2013 à la consultation, il m’a fait un discours impressionnant qui m’a littéralement pousser à lui faire confiance…, sauf qu’au moment de signer le devis, l’intervention n’était pas à l’hôpital Saint-Louis, mais à la clinique Ambroise Paré, il avait déjà réservé le bloc et payé un acompte, il ne restait plus que le devis « 2 500 euros » et le crédit à signer pour financer l’intervention en 10 fois… Il gardait le devis pour l’envoyer à SOFEMO, l’établissement de crédit qui allait me retourner le devis avec le document de prêt signé…, je lui ai payé un acompte de 337,50 euros par carte bancaire, j’étais préoccupée par la conversation que je venais d’avoir avec lui, que je suis partie en oublions mon manteau dans son cabinet…

 

Le 29 mai 2013, je me suis fait opérer à la clinique Ambroise Paré par le docteur Jean-Philippe Binder, pour une ablation d’implants mammaires, au cours de l’intervention, il va me faire une lipoaspiration de plus de 2 litres de graisse avec un poids de 54 kg pour 1m60, IMC= 21 et m’a sectionné une veine au sein gauche en retirant les implants sans mettre de redon pour évacuer le sang, avec un faux devis non daté ni signé par le docteur BINDER ni moi-même, le numéro d’inscription à l’ordre des médecins est faux...

 

À 13h, j’ai fait un cauchemar, qui m’a réveillé essoufflé, j’ai senti des pulsions qui durcissaient et grossissaient mon sein gauche progressivement, j’ai sonné, l’infirmière en chef est venue tout de suite, je lui ai montré mon sein gauche, elle a répondu spontanément : le docteur BINDER vous a sectionné une veine au sein gauche, si vous vous étiez endormi sans vous en rendre compte, vous vous seriez vidé de votre sang dans le sommeil…

 

L’infirmière en chef l’a aussitôt appelé le docteur Jean-Philippe Binder pour venir arrêter l’hémorragie, il a répondu qu’il avait en consultation et qu’il viendrait après ses consultations, nous sommes descendus au bloc où nous attendait déjà le docteur Martinez l’anesthésiste, je lisais la terreur dans les yeux des infirmières, aucun médecin à la clinique pour arrêter l’hémorragie, mon sein avait triplé de volume, le docteur Martinez me parlait pour que je ne m’endorme pas jusqu’à ce que j’ai perdu connaissance, le docteur BINDER est arrivée à 17h20, il a évacué plus d’un litre de sang de mon sein gauche…

 

Le lendemain, les trois infirmières qui avaient assisté à l’intervention se sont réunies dans ma chambre pour me dire : « le docteur BINDER ne vous a pas fait l’intervention prévue, nous n’avions jamais assisté à une telle intervention au cours de notre carrière, on aurait dit qu’il voulait vous supprimer », l’infirmière en chef a appelé le docteur BINDER pour venir me retirer le redon, prescrire un penty et prescrire le Tardiferon, mon hémoglobine était passé de 12.5 à 8.40 et mes leucocytes de 4.53 à 10.30 après l’intervention. Le docteur BINDER a refusé et a dit de me sortir immédiatement de clinique, elle a refusé en cas de problème chez moi, la clinique m’a gardé une nuit supplémentaire aux frais de la CPAM et de ma mutuelle. La clinique avait envoyé mon sang pour analyse pour se couvrir en cas de problème chez moi. Ils m’ont transfusé du fer pendant tout mon séjour, le docteur Martinez est resté à mon chevet jusqu’à ma sortie de clinique.

 

CONCLUSION

 

En sortant de la clinique, je me suis connectée sur Google pour laisser un commentaire favorable à la clinique Ambroise Paré de Bourg la Reine, voilà ce que j’ai trouvé :

 

Liposuccion : une opération vire au drame

 

Par Marion Joseph

 

Mis à jour le 04/06/2010 à 12:17

 

INFO LEFIGARO.FR - Une erreur médicale serait à l'origine du décès d'un homme de 42 ans, hospitalisé à la clinique Ambroise-Paré de Bourg-la-Reine pour une opération de chirurgie esthétique.

 

Boussarghine Demraoui était rentré à la Clinique Ambroise-Paré de Bourg-la-Reine pour une simple liposuccion du ventre. Il n'en verra malheureusement jamais les effets sur son corps. Une «grave erreur médicale», selon les termes de la Clinique Ambroise-Paré de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) où il a été opéré, lui ayant coûté la vie…

 

20 minutes : Décès d'une femme après une opération de chirurgie esthétique

 

Le 4 août 2010 à 07h00

 

Une femme d'une cinquantaine d'années est morte le 27 juillet après une opération de chirurgie esthétique à la clinique Ambroise-Paré de Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). La patiente, qui souffrait d'obésité, était entrée à la clinique Ambroise-Paré le 26 juillet pour y subir une opération de chirurgie esthétique. Elle est décédée le lendemain de l'intervention.

 

Le docteur Jean-Philippe BINDER m’avait détourné de l’hôpital Saint-Louis pour m’assassiner à la clinique Ambroise Paré à Bourg la Reine, il comptait réitérer son meurtre le 26 juin 2013, à la consultation postopératoire du 12 juin 2013…

 

Le 16 juillet 2013, j’ai consulté le docteur Sarah Mazouz Dorval chef de clinique à l’hôpital Saint-Louis dans le service du professeur REVOLpour me remettre le nombril en place. J’ai appris que je n’étais pas la première victime de Jean-Philippe BINDER et que les délais d’attente étaient de 4 mois maximum à l’hôpital, voir le compte rendu de consultation du  docteur Mazouz pour lire toutes les interventions qu’il m’avait fait subir sans devis ni être payé depuis le 21 mai 2012, juste pour retirer d’implants...

 

Elle m’a convoqué au STAFF de l’hôpital Saint-Louis le 16 septembre 2013, dans salle d’attente du STAFF, il y avait au moins 20 patients(es) qui attendaient et plus de la moitié était les victimes de Jean-Philippe BINDER, toute la salle ne parlait que de lui, des patientes en rémission de cancer que vous lui confiait l’hôpital Saint-Louis au détournement de la clientèle de l’hôpital, tous avaient subi des prélèvements de tissus et cellules... La vraie question était, qu’est-ce que Jean-Philippe BINDER faisait dans le service d’un expert judiciaire à l’hôpital Saint-Louis ? Écœurée, j’ai remis mon dossier à un chef de service qui assistait au STAFF et je suis partie en colère...

 

Les vrais raisons de la tentative de meurtre le 13 avril 2016 à la clinique occulte des Champs Élysées, par Richard Diacakis et sa bande organisée… J’avais déposé une plainte pénale contre Jean-Philippe BINDER le 5 janvier 2015, j’étais en cours d’expertise BINDER quand j’ai consulté Richard Diacakis…

 

LE FUNESTE ESSOR DE LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE

 

24 AVRIL 2015 LEBILANFR

 

En juillet 2010, le décès d’une femme au lendemain de sa liposuccion à la clinique Ambroise-Paré n’a été brièvement évoqué par la presse que parce qu’il faisait suite à la mort d’un homme de 42 ans, survenue le 18 mai précédent suite à la même opération. Depuis, le silence radio s’est fait sur ces « accidents » pas si rares. Le taux de mortalité, selon tous les faits recensés, est nettement supérieur chez les personnes ayant recours à la chirurgie esthétique.

 

Article de L’Humanité du 10 Févr. 2016 

 

Communiqué PG 92 : Fermeture de la clinique Ambroise Paré de Bourg-la-Reine

 

ActualitéComité Olympe de GougesNos luttes

 

Comité Olympe de Gouges (Antony, Bourg-La-R., Châtenay-Malabry, Sceaux)

 

La clinique Ambroise Paré a officiellement fermé ses portes vendredi 12 février 2016 en fin d’après-midi. Les 69 salariées sont licenciées…

 

« Serment d’hypocrites » contre serment d’Hippocrate

 

Le groupe Elsan (2ème groupe d’hospitalisation privée en France) a considéré que la rentabilité financière de cet établissement n’était plus suffisante… (Pour échapper à une enquête judiciaire suite à ma tentative de meurtre échouée du 29 mai 2013).

 

Le groupe Elsan et l’ARS se sont ensuite acharnés sur les salariées qui tentaient de défendre l’offre de soin, leurs droits et leur dignité. Sans aucune concertation, sans aucun préavis, l’ARS a tenté, le 10 février, d’évacuer de force les dernières patientes vers d’autres établissements de santé…

 

Le parti de gauche à travers son comité Olympe de Gouges soutient les salariés dans leur combat et dans leurs revendications. Il dénonce la complicité du gouvernement actuel qui à travers les décisions de l’ARS...

 

Le Parisien Par Valérie Mahaut Le 11 juillet 2018 à 15h25

 

Bourg-la-Reine : l’ancien patron de la clinique soupçonné d’avoir organisé sa faillite

 

Jérôme Nouzarède, ancien dirigeant de la société gérant la clinique, et fondateur du groupe Vedici -devenu Elsan- auquel elle appartient, a été mis en examen pour « banqueroute »… Tout comme trois autres cadres du groupe. Tous sont soupçonnés d'avoir programmé la cessation de paiements de la clinique pour qu'elle soit placée en liquidation judiciaire. Une option qui aurait permis d'économiser quelque deux ou trois millions, selon les éléments de l'enquête ouverte par le parquet de Nanterre en novembre 2016, soit neuf mois environ après la fermeture de l'établissement de santé.

 
 

 

Pièces jointes

 

1- DEVIS et intervention Clinique

2- Mail Binder 05.11.13 après Pret annulé

3- PV Carence - Pièces BINDER

4- BINDER DECISION 1ER INSTANCE

5- BINDER DECISION NATIONALE

6- Juge Gadaud Ordonnance-BINDER

 
     
   
 
   
 
   
 
 
             

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