YERATEL-JUSTICE-SANTÉ-ÉCONOMIE  
           
 

AFFAIRE Laurent HALIMI

 

 

En 2002, je me suis fait poser les implants mammaires. En 2008, souhaitant retrouver la poitrine normale, j’ai envoyé un mail à la clinique Élysée Montaigne « Marignon » pour me conseiller un chirurgien compétent et qualifié pour une ablation d’implants mammaires. La clinique m’a donné rendez-vous avec le docteur Laurent Halimi, membre du syndicat national de chirurgie esthétique.

 

Après avoir lu les qualifications du docteur Laurent Halimi sur son site et visité le site de cette institution nationale convaincu de leur sérieux et des compétences du docteur Halimi, j’ai décidé de me faire opérer par le docteur Laurent Halimi.

 

J’ai eu trois consultations avec le docteur Laurent Halimi, je devais me faire opérer le 1er juillet 2008, avant de partir en vacances, il m’a fait poser un jour de RTT pour m’opérer le 30 juin 2008.

 

Le 30 juin 2008, je suis arrivée à 8 heures à la clinique, la clinique m’a fait payer à l’admission 1 460 euros correspondant aux frais de bloc et de séjour,  je devais me faire opérer à 9 heures, à 13h, je n’avais vu ni le docteur Laurent Halimi ni le docteur Jean-Jacques Caraco un administrateur de la clinique Élysée Montaigne « Marignon » que le docteur Halimi m’avait conseillé d’engager comme anesthésiste. J’ai demandé à l’infirmière pourquoi je n’étais pas encore opérée, elle m’a dit que le docteur Halimi avait plusieurs patients(es) à opérer ce jour-là, prise de panique, j’ai dit à l’infirmière que j’annulais l’intervention. Depuis la veille à 22h, je n’avais ni bu ni mangé , l’infirmière m’a dit qu’elle allait prévenir le docteur Halimi, je m’étais déjà rhabillée quand l’infirmière est revenue me chercher pour aller voir le docteur Halimi pour changer la date de l’intervention, elle m’a donné un verre d’eau, croyant l’intervention annulée, j’ai bu sans savoir que c’était des sédatifs pour me plonger dans un coma artificiel, j’ai vu le docteur Halimi quelques secondes en tenue de ville avant  de me réveiller dans la chambre 3 heures plus tard.

 

Au cours de l’intervention que m’a fait le docteur Halimi sans mon consentement et sans anesthésiste, il a gravement porté des atteintes volontaires à mon intégrité physique et psychique avant de me remettre des implants sans faire une plastie mammaire, il m’a laissé des fils non résorbables avec nœuds à l’intérieur des seins et détruit mes aréoles. J’ai envoyé un courrier à la clinique et remis un courrier en main propre au docteur Halimi le 8 juillet 2008, pour me rembourser les 4 500 euros que l’on m’avait facturé pour cette mascarade, car il fallait en plus que je les honoraires du docteur Halimi si je voulais sortir de cette clinique. Le docteur Halimi m’a dit qu’il allait faire une déclaration à son assurance, car il ne pouvait pas me rembourser les honoraires de l’intervention.

 

J’avais engagé une avocate pour s’occuper de l’affaire, le docteur Halimi a fait une déclaration à son assurance le cabinet Branchet, m’accusant  de l’avoir consulté pour un changement d’implants et ne pas avoir payé les honoraires de l’intervention.

 

J’avais eu trois rendez-vous avec lui, j’avais même failli annuler l’intervention lors du dernier rendez-vous le 24 juin 2008, après mon mail du 14 juin 2008, je m’étais rendu compte que sur le devis, il avait  marqué changement d’implants et son assistante m’avait appelé pour me réclamer 500 euros pour les implants mammaires, alors qu’il n’y avait pas d’implants sur le devis, il m’avait dit que c’était une erreur de sa part et qu’il ne pouvait plus le modifier à cause de la date d’intervention qui était prévue le 30 juin.

 

J’avais fait une enquête sur la clinique Élysées Montaigne « Marignan », car son avocat Maître Georges Lacoeuilhe nous avait envoyé deux comptes rendus opératoires avec les noms de deux anesthésistes différents, qui n’étaient pas présents tous les deux à la clinique le 30 juin 2008. Les docteurs Caraco et Medan. Il y avait eu un accident mortel à la clinique Élysées Montaigne « Marignon » suite à des problèmes avec l’anesthésie après une rhinoplastie pratiquée par le docteur Jacques Ohana. La patiente était une femme d’origine africaine.

 

Le procès d'une clinique de chirurgie esthétique après un décès

 

L'anesthésiste poursuivi a démenti tout "défaut de surveillance" postopératoire d'une patiente.

 

Le Monde Publié le 17 janvier 2004 à 11h51 - Mis à jour le 17 janvier 2004 à 11h51 

 

Depuis sept ans, ce décès "hante" ses nuits parce qu'il ne parvient toujours pas à se l'expliquer. Jean-François Mazeaud, anesthésiste-réanimateur, et son confrère le docteur Alexandre Michon, président du conseil d'administration de la clinique parisienne Élysée-Montaigne, comparaissaient, jeudi 15 janvier, devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour avoir "par négligence dans la surveillance postopératoire, involontairement causé la mort" de Bitota Kazadi. Cette femme de 40 ans est décédée le 17 février 1997 à la suite d'une intervention de chirurgie esthétique réalisée un mois et demi plus tôt.

 

J’ai demandé une expertise judiciaire, j’étais présente à l’audience de référé et j’avais demandé au juge de convoquer les deux anesthésistes à l’expertise pour expliquer pourquoi leurs noms apparaissaient sur les comptes rendus opératoires, alors que je les avais tous les deux interrogés et ils avaient nié avoir participé à l’intervention, car ils n’étaient pas présents à la clinique le 30 juin 2008. Le professeur Marc REVOL, chef de service de chirurgie plastique à l’hôpital Saint-Louis a été nommé expert judiciaire par ordonnance de référé.

 

Avant l’expertise, j’avais consulté le docteur Sidney Ohana qui m’avait posé les implants en 2002 pour les retirer après le jugement. Je ne l’avais pas consulté en 2008, car une collègue de travail asiatique m’avait dit qu’il avait consulté le docteur Ohana pour une intervention mammaire et c’est un assistant qui l’avait opéré. Il m’a fait un devis de 6 000 euros pour remettre à l’expertise.

 

J’avais également engagé le docteur Hervé Boissin, vice-président de l’ordre des médecins et expert judiciaire près de la cour d’appel et la cour de cassation en 2010, pour être mon médecin conseil à l’expertise.

 

L’expertise a eu lieu le 10 février 2010 à l’hôpital Saint-Louis, j’étais accompagné du docteur Boissin et de ma fille. Avant l’expertise, le professeur Marc REVOL a renvoyé l’avocat des anesthésistes sans être interrogé, j’étais en colère ma fille m’a calmé. Au cours de l’expertise, le docteur Laurent Halimi a déclaré ne pas avoir respecté ma demande parce qu’il n’aimait intervenir sur les peaux noires, violant ainsi l’obligation d’information renforcée du chirurgien esthétique, il ne m’a jamais informé de son aversion d’intervenir sur la peau noir. Le nœud du fil non résorbables laissé à l’intérieur de mon sein droit par le docteur Halimi le 30 juin 2008 qui suppurait avait rompu élargissant mon aréole de plusieurs centimètres par rapport à l’aréole du sein gauche, mon médecin traitant l’avait retiré et m’avait prescrit des traitements et le fil du sein gauche avait transpercé la peau et continuait à suppurer, on le voit très bien sur les photos d’expertise prises par le professeur REVOL à l’expertise. Toutes les mesures mis dans le rapport d’expertise sont faux, le professeur REVOL ne les a jamais mesurés, la circonférence de l’aréole droit était trois fois supérieure à celui du sein gauche...   

 

À la sortie de l’expertise, le docteur Boissin m’a dit prenez l’argent de l’assurance et faites-vous opérer à hôpital, les médecins de l’hôpital sont plus compétents, car c’est à l’hôpital que l’on enseigne la chirurgie esthétique, les chirurgiens des cliniques n’étaient pas formés dans les hôpitaux et donc leur qualification remis par l’ordre des médecins étaient douteuses. Il m’a déconseillé de me faire opérer à la clinique du docteur Sidney Ohana en disant poser les implants tout le monde peut le faire, mais une plastie mammaires pour ptose n’était pas une intervention banale, elle nécessite des cicatrices sur la peau, il faut être formé pour le faire et il se passe des choses étranges dans les cliniques.

 

Mon avocat m’a dit de négocier avec le cabinet Branchet l’impunité du docteur Halimi à 60 000 euros, le rapport d’expertise ne m’était pas favorable, le professeur REVOL n’avait retenu aucune infraction au docteur Halimi, en dehors de 3 points pour la douleur de la future intervention et le coût de l’intervention, tous les autres préjudices ne seront pas indemnisés par le tribunal, et encore heureux que j’avais envoyé deux mails, autrement, j’aurais passé l’expertise pour rien d’après elle. Il n’en était pas question, je voulais faire condamner ce raciste en réparation devant le TGI, mon avocat a encaissé les honoraires de l’assignation déjà payé, elle m’a rendu mon dossier, elle s’est dessaisie de l’affaire.

 

Le docteur Marc REVOL n’avait pas reconnu de responsabilité à Monsieur Laurent Halimi pour m’empêcher d’engager des procédures et m’obliger à négocier avec le cabinet BRANCHET, comme si j’étais un objet que l’on pouvait négocier sur un marché, ma dignité vaut toutes les richesses du monde réunies, cet individu que j’ai enrichi a manqué de respect à mon corps pendant que j’étais inconsciente, a trainé mon nom dans la boue et croyait s’en tirer impunément, en me faisant négocier ces délits avec l’argent de l’assurance que je paie, sans les honoraires que nous payons, cet homme serait à la rue et le cabinet Branchet n’existerait pas puisque les primes d’assurances sont payées avec nos horaires.

 

Il ne manquerait plus que des délinquants sans moralité ni probité et des psychopathes en médecine, qui commettent des actes de barbarie sur les clients(es) qui les enrichissent sous anesthésie générale, pour détruire la dignité humaine et faire de la France une jungle. L’être humain n’est pas un objet sous anesthésie générale, que l’on détruit volontairement la santé et la dignité pour les négocier avec les assurances.

 

J’ai passé près d’un an à trouver un avocat pour assigner Monsieur Laurent Halimi au TGI, malgré les fils non résorbables qui ont suppuré dans mon sein gauche pendant plus de trois ans, la violation de l’obligation d’information renforcée, les circonstances de l’intervention sans consentement et le racisme, le professeur Marc Revol n’a reconnu aucune faute à Laurent Halimi, le tribunal m’a remboursé 6 000 euros de l’intervention et de 3 000 euros pour la douleur de la nouvelle intervention.

 

Les juges ont été plus cléments, ils m’ont indemnisé un mois de salaire pour avoir perdu ma période de vacances et le préjudice esthétique.

 

Le 5 mars 2012, j’ai fait condamner Monsieur Laurent Halimi au TGI, sans savoir que ma tête allait être mise à prix. J’ai demandé à mon avocat de faire appel, elle a refusé, elle avait reçu les menaces de Maitre Georges Lacoeuilhe l’avocat de Laurent Halimi et tous les avocats que j’ai consultés ont refusé de faire appel.

 

 
 

 

Pièces jointes

 

1- CRO Anesthésites

2- COURRIER CABINET BRANCHET

3- CHQ INTERVENTION

4- REFERE-HALIMI

5- Medecin Conseil-Mediation

6- CONCLUSION EXP. PROF REVOL

7- JUGEMENT HALIMI 05.03.2012

 
     
   
 
   
 
   
 
 
             

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